La Salamandre

J'évoquais dans une texte précédent que le fait d'être acccro à un aliment devait être repéré et éventuellement corrigé. Or, je viens d'apprendre dans la presse que le "binge eating" (c'est comme cela que ça s'appelle) est une maladie mentale inscrite au DMS-5 , nouveau manuel de psychiatrie américain. Je viens donc d'apprendre que je suis une malade mentale puisqu'il m'arrive parfois d'être accro à la confiture. jusqu'à présent je pensais simplement que c'était un comportement répondant   à un stress qu'il fallait certes corriger pour être mieux dans sa peau mais de là à être une malade mentale.... Je ne m'en remets pas. nous avons tous des comportements répondant à des situations perturbantes sans pour autant se sentir "malades". Eriger toutes ces réactions au rang de pathologie est tout de même inquiétant . Quel va être le soin préconisé? quelques antidépresseurs?

En reprenant mes notes sur la diététique chinoise j'ai vu que c'était une aberration de consommer la salade en début de repas;cela m'avait échappé. Pour les diététiciens chinois il faut commencer par du chaud. Nos anciens auraient-ils eu tout juste et notre repas classique : soupe, poisson,viande,légumes, salade,fromage,dessert ( dans l'ordre) aurait-il du sens? dans le même temps, les actuels médecins chinois et occidentaux considèrent que nous mangeons trop: alors que faire ? (j'ouvre une  nouvelle rubrique: que faire ?), que, garder puisque tout est bon pour la santé? Si au lieu de chercher des principes à suivre, on écoutait tout simplement ses propres besoins? Ici ,à la campagne, le classique repas est toujours à l'honneur.J'ai le souvenir de ce genre de repas familial où ayant déjà à l'époque des problèmes de digestion, j'étais rassasiée aprèe le poisson!  et quand arrivait le massepain (sorte de génoise) après l'île flottante j'étais au supplice ! C'est sûrement pour cette raison que je m'intéresse à la diététique et à l'idée qu'il faut avec de petites quantités garantir son équilibre puisque tout est indispensable. Mais ce qui est bon pour moi n'est pas forcément bon pour tout le monde:tout dépend des constitutions,des antécédants,des activités, de sa culture. Alors, suivre ses propres besoins mais  en sachant 2 choses: si l'on est accro à certains aliments c'est qu'ils sont signes d'un dérèglement et il faut , dans ce cas, les réduire et CHERCHER LA CAUSE, et deuxièmement, consommer des aliments SAINS car eux seuls, en petite quantité, sont capables de nous fournir ce qui est nécessaire à notre santé. A cela s'ajoute la surveillance quotidienne des selles et des urines. C'est fondamental car ce que l'on rejette est l'expression de ce que l'on consomme: n'est-pas ce que préconisait Diafoirus le célèbre médecin de Molière?